Les Boisboissel religieux et religieuses

 

De nombreux religieux et religieuses furent issus de la famille. On y rencontre un évêque  au XIVème siècle, un moine au XVème, puis 6 prêtres dont un chanoine comte de Lyon, ainsi que 6 religieuses dont 3 mères supérieures et une prieur.

 

Yves de Boisboissel, évêque (1280-1348)

Voir la vie de cet ecclésiastique notable sur le même site: Yves de Boisboissel
Chantre de Saint -Brieuc, chanoine de Léon puis de Saint-Guillaume à Saint-Brieuc en 1318 puis de Tréguier jusqu'en 1326. Il fut pourvu de l'évêché de Tréguier le 7 octobre 1327, jusqu'en 1330. Il est ensuite nommé évêque de Quimper du 31 août 1330 à 1333, puis transféré comme évêque de Saint-Malo du 22 janvier 1333 jusqu'à sa mort en 1348.

Procureur du roi Philippe le Bel en Bretagne en 1312, conseiller du duc Jean III au parlement de Bretagne de 1313 à 1340, clerc du roi Charles IV de 1322 à 1326. Lors de la guerre de succession de Bretagne, il tient le poste de conseiller de Charles de Blois et de Jeanne de Penthièvre.

Il lança l'enquête de canonisation de Saint-Yves le 23 juin 1330 après s'être rendu à Rome en décembre 1329 pour demander au pape Jean XXII de procéder à sa canonisation, accompagné de Guy de Bretagne, frère du duc de Bretagne Jean III et comte de Penthièvre.


Chesnin, chanoine de Saint Brieuc

Cité dans le testament de Pierre de Boisboissel, probablement chanoine de l'église Saint Guillaume de Saint Brieuc; décédé avant 1362.

 

Alain, moine à Beauport mort en 1410

Les Anciens évéchés de Bretagne citent Alain du Boisboissel, moine à Beauport mort en 1410. La filiation de ce moine nous est inconnue, est ce Alain II de Boisboissel qui se retira dans cette fameuse abbaye à la fin de ses jours?

 

Richard de Boisboissel, prêtre chapelin du Fossé Raffray.

Le 16 mars 1516 Richard de Boisboissel est cité dans un acte du 16 mars 1516 comme chapelain de l'église du Fossé Raffray, où une messe est instituée pour être célébrée le samedi de chaque semaine.

 

Louis, chanoine de Saint Brieuc

Louis de Boisboissel, vivant le 30 janvier 1586. Il était chanoine, chantre, grand vicaire et official de la cathédrale de Saint Brieuc et recteur de Trégomeur.

Il dressa, en tant que procureur de la cathédrale de Saint Brieuc, le procès verbal du pillage des archives en 1592 (Anciens évêchés de Bretagne, I, 393, IV 223, V 227). Sa signature est visible en page d'accueil de ce site.

Ci-dessous Ex Libris et Ex Dono manuscrits de Ludovici du Boisbouexel, sur un ouvrage de 1564 qu'il donna à l'évêché de Saint-Brieuc intitulé: "De Sacris Ecclesiae ministeriis ac beneficiis lib. VIII... Item pro libertate Ecclesiae gallicae adversus romanam aulam defensio Parisiensis curiae Ludovico XI, Gallorum regi, quondam oblata...".

Conservé aux Bibliothèques municipales de Saint-Brieuc, source monsieur Arnaud Flici du Pôle Patrimoine de Saint-Brieuc.

 

Peronnelle de Boisboissel, abbesse des Clarisses de Dinan

Peronnelle de Boisboissel, abbesse du couvent des Clarisses de Dinan, où elle fut mère supérieure de 1595 à 1601. Ce même couvent avait été fondé par Catherine Dollo, abbesse de 1482 à 1512.

 

Alain, capucin

Alain de Boisboissel (III), fit profession en 1645 au couvent des capucins de Vannes, sous le nom de frère Athanase de Saint Brieuc, suivant le testament qu'il fit le 15 mai de cette année, devant de Launay et Tual, notaires royaux à Vannes.

 

Esther, religieuse.

Esther de Boisboissel, fille de Jacques de Boisboissel, fut religieuse au XVII ème siècle.

 

Isaac-Toussaint de Boisboissel, prêtre

Isaac-Toussaint de Boisboissel, est mentionné comme recteur à Hénon, près de Ploeuc, de 1740 à 1752. SEM T60(1928) 82, qui correspond à un document de la Société d'Emulation des Côtes d'Armor, au tome 60 des mémoires de 1928, page 82.

C'est peut être également le recteur qui a officié à Ploeuc entre 1719 et 1738 (Source Bruno G., bgsd56, Geneanet).


Toussaint-Joseph-Pierre, chanoine comte de Lyon.

Toussaint-Joseph-Pierre de Boisboissel, né le 28 mars 1744, fut tonsuré par l'évêque de Tréguier le 29 décembre 1753 et obtint, le 17 juin 1767 des lettres de bénéfice d'âge, lesquelles furent entérinées au greffe de la juridiction de la prevôté de Tréguier le 8 du mois suivant. Il fournit le 11 novembre 1779 les preuves littérales pour être chanoine comte de Lyon et fut nommé chanoine le 18 du même mois. Vicaire général de Tréguier en 1780, puis de Lyon en 1781, il fut nommé par le Roi abbé de Verteuil, ordre de Saint Augustin, au diocèse de Bordeaux en 1784 (gazette de France 1784). Il est également président de l'assemblée des notables pour le département de Saint Etienne le 18 septembre 1787.

Il fit ses grandes preuves chapitrales devant M. Chérin, généalogiste des ordres du roi, au mois de novembre 1785. Cliquer ici pour les preuves peintes de ses quartiers de noblesse (original chez Mr de La Villeon à Paris). Le trou dans la peinture est inexpliqué.

Puis vint la période sombre de la Révolution: en tant que vicaire général de Lyon depuis le 13 octobre 1788, il prend une part importante à l'administration du diocèse pendant les années noires. Incarcéré à Saint-Lazare en mars 1791, puis à Pierre-Scize, il fut élargi en juillet. Emigré le 30 pluviôse an II (18 février 1794), il revient à Lyon en 1795. Il assiste à l'assemblée capitulaire convoquée au décès de Marboeuf le 12 mai 1799, et fut proposé par Mérinville pour faire partie du nouveau chapitre, proposition rejetée par Fesch (Vachet, les anciens chanoines-comtes de Lyon et Beyssac, les chanoines de Lyon). Il fut amnistié du fait d'émigration par lettre du grand juge Regnier du 25 germinal an XI (avril 1803), et remis en possession de ses biens. Il devint ensuite vicaire général de Monseigneur de Montazet, archevêque de Lyon. Il y décéda le 7 janvier 1819.

Dans ses mémoires, mademoiselle de Montpensier décrit ce que sont les chanoines comte de Lyon:

"Leurs Majestés allèrent descendre à Saint-Jean, où M. l'archevêque les vint recevoir à la porte, accompagné du plus beau chapitre qui soit en France. Tous les chanoines sont gens de qualité, qui font des preuves fort exactes et plus grandes que les chevaliers de Malte. On les appelle messieurs les comtes de Saint-Jean de Lyon. Autrefois ils prétendoient qu'on les appelât les comtes de Lyon. Mais je pense que n'étant plus en possession de ce qu'ils étoient autrefois, on y met Saint-Jean devant. Ils ont de grands priviléges; mais ils n'en ont que la possession et point de titres; ils ne savent quels rois les leur ont concédés; même ils ne savent dire l'origine de leur fondation. Tout ce qu'ils ont, est les preuves de beaucoup de comtes qu'ils ont eus depuis longues années. Le roi est le premier chanoine et le duc de Savoie le second. Ce sont deux princes qui peuvent faire leurs preuves sans faveur."

Outre les preuves, les conditions pour être admis au chapitre de Lyon étaient de "n'être ni marié, ni excommunié, ni membre d'un ordre régulier; d'être saint de corps, sans difformité, de bonnes moeurs" (Beyssac: Les chanoines du chapitre de Lyon). Ils faisaient remonter leur titre de Comte à une bulle de Frédéric Barberousse en 1157 concédant à l'Eglise les droits souverains sur Lyon et le diocèse jusqu'à la Saone à l'Ouest. Le châpitre fut surnommé "la maison de pourpre".

Ils avaient pour privilège, octroyé tout d'abord par nos Roi puis par les Papes, de porter des insignes distinctifs sur leur costume canonial. Le premier chapitre noble de France à avoir reçu un tel hommage fut celui de Lyon. Ainsi ses chanoines comtes portaient-ils depuis 1745 une belle croix d'or émaillée. voici celle de Toussaint-Joseph-Pierre :

 

Marie-Josèphe de Boisboissel, supérieure des Soeurs de la Croix

Marie-Josèphe de Boisboissel, fille de Jean-Joseph, religieuse supérieure des Soeurs de la Croix à Tréguier dans la seconde partie du XVIII ème siècle.

 

Thérèse-Pétronille, ursuline.

Thérèse-Pétronille de Boisboissel, fille de Isaac-Toussaint, fut religieuse au couvent des Ursulines de Tréguier au XVIII ème siècle.

On cite encore une Thérèse de Boisboissel, qui était religieuse à l'abbaye de Saint Georges à Rennes en 1790 (Bio-bibliographie Bretonne par René Kerviler, livre I). Il est probable qu'elle soit la même que Thérèse-Pétronille de Boisboissel, fille de Isaac-Toussaint, quoique surprenant qu'elle ait changé de couvent.

 

Marguerite de Boisboissel, prieure à l'abbaye de Saint Georges à Rennes

Marguerite de Boisboissel, fille de François-Isaac, prieure à l'abbaye de Saint Georges à Rennes, adressa à l'intendance l'état de son couvent en 1778 (archives d'Ille et vilaine, 1415).

 

Anne-Rose de Boisbouessel, supérieure des Hospitalières de Tréguier

Anne-Rose de Boisboissel, fille de François-Isaac et soeur de la précédente, indiquée comme Anne-Rose du Boisbouessel, religieuse supérieure des Hospitalières de Tréguier de 1775 à 1783. (Les religieux de Bretagne (G. Minois) 247 - Les Hospitalières)

 

... d'autres encore ?:

De nombreux Boisboissel sont indiqués morts sans postérité, ou tout du moins n'ont pas laissé de traces de leur vivant. Comme les sources manquent notamment avant le XVIème siècle, il est possible voir fort probable que certains ou certaines d'entre eux aient été religieux ou religieuses.


Et de nos jours:

Au XXIème siècle, la soif d'absolu et le don de soi-même pour servir Dieu sont toujours des exemples vivants pour la famille comme le montre l'engagement d'un de ses jeunes au sein d'une communauté monastique bénédictine du sud de la France.

 

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